Les Vents du Temps et La Résistante : Si tout va mal dans ce monde...

Pour inaugurer cette expérimentation consistant à bloguer pour de vrai, je voulais vous présenter deux bouquins, trouvés dans deux bouquineries, écrit par deux auteurs différents, à deux époques différentes, qui ont un point commun : un parti-pris sur une ceeeertaaaaaine choooose qui existe dans notre sociétéééé et que je ne vais vous révéler qu'à la fin de l'article parce que je suis un être maléfique.

Permettez-moi de vous introduire, puis de vous divulgâcher entièrement les deux récits.



Les Vents du Temps

Les Vents du Temps est un roman de science-fiction écrit par Chad Oliver et publié en 1957.

Il raconte l'histoire de Weston Chase, un médecin entre deux âges souffrant d'un mariage malheureux : en effet, il doute de son épouse. Un jour de vacances, il décide de se rendre à la pêche ; sa femme lui souhaite une très bonne journée, mais il y a une nuance de... elle le dit d'une façon tellement... c'est un monstre passif-agressif, d'accord ? Il faut être dans sa peau pour le comprendre.

Weston passe une bonne journée en montagne mais est attrapé par une tempête qui lui bloque le chemin du retour ("traverse la rivière", qu'il disait, "il fait beau et elle ne deviendra pas un ruban d'eau courante mortelle quand les pluies la gonfleront", qu'il disait). Il se réfugie dans une grotte où il trouve cinq emplacements flippants où reposent cinq corps presque humains. Sa présence déclenche apparemment le réveil de l'un d'eux, qui lui met un taquet pour le paralyser.

Les cinq individus vont évidemment raconter leur histoire à Weston. Ils sont les cinq membres d'équipage survivants d'un vaisseau extra-terrestre qui s'est crashé sur Terre au cours de la dernière ère glaciaire. Ayant bon espoir que l'espèce utilisant des outils qu'ils venaient de rencontrer développe la technologie nécessaire à les ramener chez eux, ils ont utilisé un sérum de leur pharmacopée pour se placer en hibernation.

Ce qu'ils foutaient près de la Terre ? Ce qui leur permettait de croire que la technologie humaine évoluerait dans ce sens ? On y vient.

L'illustration, cet art merveilleux
 Les cinq extra-terrestres viennent de la planète Lortas, un monde hautement civilisé qui a résolu tous ses problèmes. Par malheur, une machine permettant de prédire l'avenir a déclaré qu'il ne restait plus que trente petits millénaires à vivre à la population car la culture de Lortas ne peut pas les maintenir éternellement sans échanges. La même simulation mathématique leur a promis que s'ils trouvaient une autre civilisation ayant atteint le stade de perfection qui est le leur, les échanges culturels entre Lortas et cette autre civilisation suffiraient à les redynamiser et à leur épargner cette date de péremption.

Au cours de leurs pérégrinations, les différents équipages des nombreux vaisseaux envoyés en mission ont fait le même constat : il n'existe pas de civilisation ayant atteint leur stade de perfection. Soit ils rencontrent des mondes peu avancés n'ayant pas encore découvert de moyen de s'autodétruire mais prêts à le faire si on leur en donne la possibilité, soit ils rencontrent des planètes mortes pleines de preuves que la découverte de l'arme nucléaire a toujours résulté dans la destruction du monde.

Le petit équipage que nous suivons était donc déjà bien déprimé avant même l'accident fatal qui les a contraints à atterrir en urgence sur Terre. Ah, quels inconscients ont-ils été de se lancer dans cette aventure sur les chemins de l'espace ! Leur a-t-il fallu un motivateur puissant, dont je vous reparlerai plus tard.

Bref. Crash, certains membres de l'équipage meurent, le vaisseau est irréparable, quelqu'un propose le plan de s'injecter le sérum permettant d'hiberner pendant des millénaires, yadee-yadah, retour au présent.

Interrogeant Weston Chase (si, vous savez : le gars du début), l'équipage s'aperçoit que nous sommes dans les années cinquante et que, si on envoie bien des sputniks, ce n'est pas la NASA de l'époque qui va les ramener sur Lortas. Ils pètent un câble, prennent Weston en otage, envisagent de faire une connerie en ville, mais Weston parvient à désamorcer la situation en ayant une idée.

(Notons que Weston est bien brave d'avoir des idées maintenant, car, alors qu'il n'était déclaré disparu que depuis à peine deux mois, sa femme a osé trouver du réconfort sous la forme du pénis du voisin. Du coup, il déprime.)

Voici l'idée de Weston : la civilisation humaine est incapable de fabriquer des vaisseaux spatiaux. Mais la civilisation humaine n'est pas trop nulle pour synthétiser des composés chimiques, surtout si on lui donne un modèle à copier. Weston confie donc un échantillon de sang de l'équipage dans lequel se trouvent encore des traces du sérum d'hibernation à un copain chimiste, qui lui en synthétise pleinplein contre la promesse de pouvoir mettre un beau brevet à son nom dessus.

L'équipage pourra ainsi retourner dormir et attendre que la civilisation humaine atteigne le stade spatial, en espérant que la guerre nucléaire ne vitrifie pas la Terre avant.

Weston, qui reste plus ou moins notre héros, a donc sauvé ces explorateurs, ces êtres venus d'un autre monde, ces pionniers poussés sur les vents du temps par un aiguillon terrible, une tristesse du fond des âges. Et, s'étant découvert avec eux un lien plus profond que la différence d'espèce (qui existe à peine puisque l'humain étant le sommet de la création tous les êtres intelligents lui ressemblent), il décide de prendre lui aussi du sérum et d'attendre avec eux la promesse d'un futur pleinplein de vaisseaux spatiaux.

Weston et l'équipage se réveillent quelques siècles plus tard. L'auteur nous met un petit coup de pression mais finalement on voit un vaisseau s'envoler dans le ciel : l'humanité ne s'est pas détruite. Tout va bien.

...
Bon, voulez-vous savoir quel lien indestructible, quel point commun transcendant Weston et l'équipage du vaisseau se sont trouvés ?

Ils ont tous eu une même expérience de vie.

Ils ont tous été trahis par des femmes.

Qu'elles ne les aient pas assez aimés, qu'elles en aient aimé d'autres, qu'elles soient mortes alors qu'ils les aimaient, elles ont toutes trouvé un moyen de briser ces pauvres âmes et d'en faire des risque-tout traumatisés.

En définitive, si tout va mal dans ce monde, c'est de la faute des femmes.



La Résistante

La Résistante est un roman de science-fiction écrit par Elizabeth Moon et publié en 1996.

Il raconte l'histoire d'Ofélia Falfurrias, une vieille dame pionnière d'une colonie extra-terrestre, embauchée par la compagnie qui compte exploiter les ressources de la planète.

Quand il devient évident que les conditions de vie sont trop rudes et que leur investissement ne sera jamais rentable, la compagnie décide de faire évacuer la colonie. Ofélia ayant passé soixante-dix ans, elle ne l'entend pas de cette oreille : déjà, ces escrocs ont l'intention de facturer à son fils son transport en cryogénie au prétexte qu'elle sera trop vieille pour travailler à son arrivée ; ensuite, elle se souvient que la cryogénie a tendance à tuer les personnes âgées ; enfin, elle a fait toute sa vie ici ! C'est si fatigant d'imaginer tout refaire ailleurs.

Après avoir assisté aux préparatifs du départ, aux cours desquels il est bien mis l'accent sur le fait que tout le village la révère sauf son fils et sa belle-fille qui lui accordent un respect négatif, Ofélia part se planquer dans la forêt pour que les agents de la compagnie ne la trouvent pas. Elle réussit son coup et se retrouve seule au village, réactivant le générateur électrique et l'usine automatique à fabriquer des produits de base à partir de déchets (c'est pratique, ça). Elle vivra plusieurs années des produits de son jardin et des restes des congélateurs collectifs.

Je ne devrais pas me moquer, je suis incapable de dessiner quoi que ce soit.

Pendant ce temps, sa compagnie a revendu la colonie pourrie à une autre compagnie, qui décide que le vrai problème de cette planète, c'est qu'il aurait fallu installer les colons dans la zone tempérée, pas la zone tropicale. Ils envoient donc un chouette contingent de colons dans la zone tempérée. Ofélia, qui suit les opérations par radio, est inquiète de ce qu'elle va devenir.

Soudain, les réacteurs de la navette vitrifient le territoire où l'espèce intelligente indigène, encore jamais détectée, dépose tous ses œufs. Horrifiés d'avoir perdu en dix secondes toute une génération de bébés, une grosse partie de la génération des parents et toute la caste chargée d'élever les enfants, les aliens pètent un plomb et assassinent tout ce qui ressemble à un être venu d'une autre planète. Les employés de la nouvelle compagnie restés en orbite sont incapables de rien faire et s'en vont faire leur rapport à leurs chefs.

Ofélia est choquée par tous ces événements mais eh, elle ne peut rien y faire et retourne à sa vie. C'est alors que les aliens décident d'envoyer un contingent de leurs jeunes gens afin de l'étudier, elle qui a l'air si inoffensive, pour comprendre ce que c'est que le dawa avec les autres humains qui, de leur point de vue, les ont attaqués sauvagement.

Ofélia accueille les jeunes aliens en ronchonnant et en râlant que, de son temps, les jeunes savaient se comporter. Les jeunes aliens la reconnaissent aussitôt comme une gardienne de nid - vous vous souvenez ? La fameuse caste chargée d'élever les enfants qui a entièrement disparu ? Ils envoient un de leurs vieux pour traiter avec elle : ils veulent tester si elle serait capable d'élever leurs enfants parce qu'ils sont en rade de gardiens de nid et qu'ils n'ont rien d'autre sous la main.

C'est donc une incroyable collaboration interespèce qui s'installe entre les indigènes et Ofélia.

Puis, quelque part dans les rouages du système, quelqu'un s'aperçoit que le fiasco à base de massacre de colons est techniquement le premier contact entre l'espèce humaine et une espèce intelligente non-humaine de tous les temps et que ce ne serait pas stupide d'envoyer un contingent scientifique et diplomatique sous escorte militaire pour gérer tout ça.

Le contingent scientifique et diplomatique arrive donc, composé de :
- L'énarque de l'espace Jean-Michel Patriarcat, un homme charismatique quand il s'agit de demander aux gens de lui faire des sandwichs
- La scientifique spécialisée en spécialité Jeanne-Michelle Suffragette, une femme compétente qui ne sourit pas beaucoup
- Le scientifique spécialisé en spécialité Jean-Michel Indolence, un mâle bêta dans le sens tribal du terme mais pas intellectuel
- La scientifique spécialisée en linguistique Jeanne-Michelle Bimbo, une jeune professionnelle qui ne crée pas du tout de tensions dans l'expédition en flirtant avec Jean-Michel Patriarcat et Jean-Michel Indolence en même temps, tihihihihihi
- Et plein de PNJ militaires.

Toute cette petite expédition s'aperçoit que, tiens, c'est rigolo, il reste un être humain en vie sur la colonie, huuuuuum on pourrait commencer notre petite enquête avec cet être humain qui n'a rien à foutre là. L'expédition découvre donc Ofélia, qui, malheureusement, a plusieurs caractéristiques qui font d'elle une personne pas sérieuse :
- C'est une FEMME
- Elle est, genre, super VIEILLE
- C'est juste une colon, elle a donc une éducation quasi nulle, ce qui fait d'elle une IDIOTE
- Elle a pris l'habitude de ne plus s'habiller que de grands châles qu'elle design elle-même et qui ne correspondent à rien de socialement acceptable, elle est donc FOLLE
- Elle prétend être parvenue à communiquer des idées simples avec les aliens après de longues semaines d'étude mutuelle de la façon dont chacun vivait et nommait les objets, ce qui est évidemment impossible, c'est donc une grosse MYTHOMANE

L'expédition va dorénavant passer son temps à lui demander de leur faire des sandwichs, à la contredire chaque fois qu'elle affirme quelque chose, et les PNJ militaires lui tapent même dessus. Les indigènes sont déconcertés, parce que ce n'est pas comme ça qu'on traite une grand-mère dans leur civilisation. Ils en déduisent donc que les membres de l'expédition sont un peu cons et refusent de collaborer avec eux.

L'expédition finit par nous apprendre les règles claires qui ont été établies pour les contacts avec les extra-terrestres intelligents : on essaie de trouver un vocabulaire commun, on papote, et ensuite on leur fout la paix et on ne les laisse surtout pas accéder à nos connaissances et à notre technologie. Parce que, si nous sommes assez malins pour être pacifiques et absolument pas condescendants, pouvons-nous en attendre autant de ces sauvages ? Et puis, la mise en contact avec des éléments extérieurs pourrait perturber la culture des indigènes.

Pas de bol, la culture des aliens repose entièrement sur l'idée de découvrir de nouvelles choses et d'apprendre sans restrictions, donc les conditions de l'humanité les rendent complètement dingues. La situation escalade au point que Jean-Michel Patriarcat prend des bébés indigènes et Ofélia en otage et se fait lacérer la tronche par les indigènes.

Une fois Jean-Michel Patriarcat mort, Jeanne-Michelle Suffragette assume le commandement et désescalade la situation. On reconnaît enfin l'importance de ce qu'a vécu Ofélia avec les indigènes et elle est nommée ambassadrice. L'humanité reconnaît avoir merdé en détruisant les bébés indigènes et toute la caste des gardiennes de nid et envoie des grands-mères pour les remplacer. Jean-Michel Indolence et Jeanne-Michelle Suffragette se maquent. Tout est bien qui finit bien.

Et tout ce qu'il a fallu pour arriver à ce happy end, c'est tuer Jean-Michel Patriarcat.

Au fond, tout ce qui allait mal dans la vie d'Ofélia, et par extension tout ce qui va mal dans l'univers, était de la faute des hommes.



Le vague point commun

Du coup vous m'avez vue venir avec mes gros sabots : le point commun entre les deux œuvres, c'est qu'on peut en faire une lecture du point de vue du genre parce que les deux tiennent des positions bien campées sur les relations entre les hommes et les femmes. Jusque dans le traitement des aliens.

Montage sous Paint pour le Dieu des Montages sous Paint !

Dans les Vents du Temps est véhiculée une idée de supériorité humaine naturelle. 

Les aliens venus de Lortas, toutes les civilisations mortes ou vivantes rencontrées au cours de leur périple et les humains ne sont pas très différents, puisqu'il est assumé que la forme humanoïde est supérieure. Et cette forme humanoïde supérieure, incarnée par l'expédition extra-terrestre, est un grand homme mince à la peau pas trop foncée. (Je vous épargne le passage où l'un des aliens, grâce à la science de la climato-géographo-ethno-bullshitologie, prédit dès l'ère glaciaire l'évolution future de l'humanité avec une petite pincée de racisme et de colonialisme qui va bien).

La place des femmes ne fait pas l'objet d'un discours explicite, mais c'est un bruit de fond : les femmes doivent servir le bonheur de cette forme humanoïde supérieure, et dans le bouquin toutes ont échoué à rendre heureux les protagonistes, toutes sont donc coupables et mauvaises. Elles contraignent les membres de l'expédition à participer à une expédition qui relève du suicide et Weston Chase notre héros à se lancer dans une expédition qui relève du suicide, mais qui en définitive est couronnée de succès.

Ce qui est un peu paradoxal, c'est qu'on finit par se dire que le message du bouquin, c'est que pour que les hommes aient du succès, une femme doit les trahir avant. Du coup c'est bien ou mal ? Je suis perdue.

Dans la Résistante on parle plutôt d'altérité et de l'incapacité de certaines structures normatives à accepter cette altérité.

Les indigènes de la planète sont très différents, anatomiquement et culturellement, des humains. Mais ils restent d'une espèce animale évoluée et sensible avec des besoins de base : manger, communiquer, dormir, élever ses enfants. Et, une fois passée la barrière de l'altérité, la communication peut avoir lieu sur ces idées de base.

Histoire de ne pas forcer le trait, l'auteur ne nous fait pas le portrait de scientifiques humains qui seraient incapables d'accepter que ces êtres anatomiquement différents soient incapables d'avoir une intelligence comparable à la nôtre, mais les membres de l'expédition partent quand même du principe que l'altérité est telle qu'il n'y a pas de dialogue possible ; Jean-Michel Patriarcat, chargé de la diplomatie dans la mission, va imposer ses idées par la force et appeler ça un compromis. Les indigènes sont ainsi à la fois "respectés" et privés de parole.

Ainsi est Ofélia. On nous fait le portrait de sa vie où elle n'a quasiment jamais été sur le dessus des rapports de force. Plus jeune, elle a eu un premier compagnon violent ; le seul de ses enfants survivants la traite comme une servante dont il a honte ; elle trouve du soulagement après le départ des colons, mais l'arrivée de l'expédition la réinsère au chausse-pied dans des rapports de force où elle est perdante. Ils sont jeunes, elle est vieille ; ils sont forts, elle est faible ; ils se prévalent d'une haute éducation, elle n'y a pas eu droit. Jean-Michel Patriarcat lui demande littéralement des sandwichs.

Même Jeanne-Michelle Suffragette et Jeanne-Michelle Bimbo ne sont pas réellement des alliées puisqu'elles mettent en avant leurs compétences scientifiques avant leur féminité ; même quand les hommes de l'expédition font subir diverses violences à Ofélia, elles ne réagissent pas. Les comportements de Jeanne-Michelle Suffragette (Jean-Michel Patriarcat lui demande d'aller lui préparer un café comme si elle était sa secrétaire et elle accepte) et Jeanne-Michelle Bimbo (qui flirte dans tous les sens pour se sentir désirée) sont déterminés par ceux des hommes qui les entourent, même si Suffragette est présentée sous un jour plus positif.

Une discussion entre Suffragette et Ofélia nous rend définitivement explicite, si jamais il y avait des doutes, qu'Ofélia n'a pas une vision traditionnelle des rapports homme-femme par anti-féminisme mais par l'expérience d'une vie où on l'a toujours forcée à se mettre au service des hommes. Elle a plus de respect pour Suffragette, une femme "indépendante" mais vivant tout de même dans une société qui n'a pas dépassé son sexisme, que pour Bimbo, qui cherche la confrontation avec les hommes via la séduction comme si de rien n'était.

Bref il y a un message féministe explicite dans ce bouquin, si on le compare avec le message mou des Vents du Temps qui disait simplement "les femmes devraient assurer le bonheur des hommes". Il ne s'arrête pas là puisque l'élitisme et le jeunisme des personnages sont aussi abordés.

En somme, les structures de pouvoirs sont présentées comme un obstacle au bonheur de tous, puisque les personnes comme Ofélia en sont aussi dignes et devraient en avoir leur part, et comme un obstacle au progrès humain puisque leurs idées préconçues empêchent les êtres humains d'entamer une collaboration fructueuse avec la seule autre espèce intelligente jamais rencontrée, ce qui devrait être une priorité.

Je n'ai pas de conclusion qui claque mais j'ai fini mon propos.



J'ai l'air toute politique avec mon blabla, mais cet article est principalement là pour m'amuser des parallèles qu'on peut faire entre les deux bouquins (écrits tout de même à quarante ans d'écart). On pourrait dire beaucoup d'autres choses et discuter longuement chacun des points que j'aborde, ce que je ne ferai pas par flemme. J'espère que ça vous a plu. A la prochaine.

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