News du 15/07/13

J’avais une News à écrire…
Ouais ouais ouais.

Bonjour tout le monde ! C’est moi.
[/intro_bateau]

Je viens présenter aux actionnaires du blog mon rapport d’activité mensuel. Les mesures de stagination ont trouvé un achèvement dans la soutenance de mon mémoire, laquelle s’est déroulée selon les attentes de performance. Les résultats se concrétisent dans l’obtention du Master.

Et comme je ne sais pas parodier le charabia du management, je vais repasser en communication normale avant que ceux qui ont compris qu’il s’agit d’un blog d’écriture ne s’étranglent.

Continuons la prise de nouvelles. Après le Master vient le Doctorat, dans le beau cursus universitaire international réformé. Mais pas pour moi, ou, en tout cas, pas tout de suite.

Être Bac+5 à vingt-deux ans m’a toujours paru être une bonne idée. Jusqu’à ce que plusieurs personnes ayant travaillé avec moi ne s’alarment de mon profil :
- Je suis très sympa,
- Je peux fournir du bon boulot,
- J’ai la comprenette facile niveau sciences.

Par contre :
- Je manque d’initiative,
- Je manque de rigueur,
- J’ai la comprenette difficile niveau social.

Les trois derniers points annonçant une grosse catastrophe si jamais on me laisse travailler seule. On ne lance jamais un bleu comme chef sur un projet sans l’avoir formé avant, me direz-vous : mais ma formation, c’était ce stage. Et je l’ai foirée.

Ce n’est pas forcément définitif, et on en revient au début : je suis Bac+5 à 22 ans. Avec un profil d’élève brillante trop tôt qui d’elle-même n’a appris ni à bosser dur (déjà compris sans ça) ni à travailler en équipe (pas besoin de s’allier à autrui pour réussir).

Je n’avais même pas très envie de me lancer sur une thèse. C’est juste que les aides pour monter une entreprise en sortie de thèse sont très intéressantes. Je n’ai pas de rêve, franchement, pour ma carrière.

(Anecdote marrante que vous avez le droit de considérer comme du pipeau : une prof avec qui j’ai bossé m’a dit que j’écrivais bien et que je devrais l’utiliser dans un métier genre… écrivain. Conseil qui, je ne pense pas vous l’apprendre, est pourri à la limite du malveillant, sauf si on n’a pas l’intention de gagner sa vie.)

____

M’enfin, je parle je parle, et je n’ai guère fait que raconter ma vie minable !

Astrodynamique avance, et pour le prouver, et parce que l’écriture des trente-cinq pages de partie 4 risque de prendre six mois, voici monsieur seize et monsieur dix-sept.

J’ai enlevé des fautes de frappe dans Frêles, d’où une v1.1.

J’en ai repéré plein dans Disparue sans laisser d’adresse, je ferai le ménage quand je sortirai le chapitre 5.

J’ai enfin commencé à compléter ces pages de racontage de vie liées aux textes ! Elles figurent dans la table des matières. Comme je m’y suis collée par ordre alphabétique, seule la première moitié des textes y a droit. C’est très très fouillis.

J’ai craqué. J’ai lancé un nouveau projet alors que je m’étais promis de boucler les anciens d’abord. Ça s’appelle La carte et le territoire, il n’y en a que très peu pour le moment, et vous n’en entendrez plus parler pendant longtemps. Un premier échantillon, ici.

Pardonnez-moi, je n’ai guère plus à vous offrir.

Commentaires

  1. Ta vie se déroule comme dans tout bon bouquin (ou PDF), on suit le déroulement des péripéties, on tourne et dévore peu à peu les pages. Personnellement, je trouve ça toujours chouette de savoir où l'auteur en est, dans sa vie comme dans ses lignes de texte. J'espère que les prochains chapitres s'arrangeront pour notre héroïne à la plume-clavier teintée de pourpre.

    Point de vue lecture, ça tombe bien, j'ai repris Astrodynamique il y a peu. Et le reste ne devrait d'ailleurs pas tarder à suivre dans ma liste de lecture. De quoi passer de bonnes soirées le nez dans les paragraphes, à défaut de pouvoir se revendiquer en véritable vacancier.

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  2. Que ça à proposer... "Que ça" ?
    Je ne sais pas comment tu fais pour écrire autant, j'imagine que tu es sous acide. Faut que je m'y remette, faut que je m'y remette... ^^'

    (En plus j'ai un retard de lecture juste honteux, je passe ici en rougissant...)

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    1. Pour ta défense, je bosse, quantitativement, vachement moins qu'un int... qu'un méd... qu'un Mimiryudo.

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  3. Je réagis uniquement à la première moitié, je commenterai les créations écrites dans la section concernée.

    Déjà, un grand bravo pour ton master.

    Maintenant, je suis un peu étonné. J'ai toujours entendu dire que la thèse était l'aboutissement naturel du Master recherche, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi être aller aussi loin, avoir travailler aussi dur (parce que ce n'est quand même pas rien d'arriver jusque-là) pour s'arrêter au milieu du parcours ?

    Tu évoques ton profil pas tout à fait compatible avec la thèse. Mais il y a quand même des faits qui parlent en ta faveur : ce stage que tu as réussi, ça veut quand même dire qu'il y a quelque chose chez toi qui montre que tu as des affinités avec la recherche (tu le dis toi-même en listant les trois premiers points). Et puis en thèse, tu ne vas pas être lâchée dans la nature seule avec ta bible et ton couteau. Pour le peu que je connais de toi, tu es une fille intelligente et pleine de ressources, tout ce qu'il faut pour réussir, après je ne sais pas à quel point tu considères avoir "foiré ta formation", mais je suis surpris quand tant de faits semblent dire le contraire.

    Maintenant vient la question du "après". Tu dis que tu ne tournes pas définitivement la page, mais qu'est-ce qu'on peut faire d'autre avec un master recherche ?

    Pour finir, je peux comprendre que si la thèse n'était pas un rêve qui te tenait à cœur depuis longtemps tu puisses hésiter à t'y engager. Et puis les facteurs scolaires ne sont pas les seuls à jouer dans ce genre de lourde décision.

    Quoi qu'il en soit, je te souhaite de réussir quelque soit tes intentions futures. Sur ce, j'ai de la lecture à rattraper.

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  4. "J'ai toujours entendu dire que la thèse était l'aboutissement naturel du Master recherche, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi être aller aussi loin, avoir travailler aussi dur (parce que ce n'est quand même pas rien d'arriver jusque-là) pour s'arrêter au milieu du parcours ?"

    Je suis allée en chimie parce que j'avais de bonnes notes au bac et que le domaine laissait miroiter une certaine compréhension de la marche du monde. Au niveau atomique, du moins. Puis je me suis aperçue que je vivais dans un monde très compliqué et que la chimie n'expliquait que de manière très compliquée la crise des missiles de Cuba en 1962, pour ne citer que ça, et pas du tout la course des planètes autour du soleil, du soleil dans la galaxie, et de la galaxie dans le grand rien.
    Plein de gens ont dû le dire, mais j'ai surtout lu Einstein et Schrödinger l'affirmer : la science moderne, c'est s'enfermer dans le tout petit trou d'une toute petite discipline pour pouvoir la creuser. Alors, oui, c'est utile à la recherche, de creuser. Mais au fond du trou, on ne voit plus ni le ciel, ni le grand dessin fait par les autres gens qui creusent. J'ai soif de ce dessin et de ce ciel.
    Le Bac+5 était l'occasion, et la crainte des professeurs ayant travaillé avec moi le prétexte, pour m'arrêter là, sortir de ce microcosme universitaire qui n'a rien d'universel et voir le monde. Méfions-nous du naturel, il sert trop souvent à définir comme contre-nature tout ce dont la tête ne nous revient pas.

    (Et puis en fait, si, quand tu arrives en thèse tu es lâché, du moins dans mon coin : le discours étant "grande fille à Bac+5, tu voudrais qu'on te tienne la main ?")

    Ce que je peux faire ? Plein de choses en fait.
    Forte de ma licence et avec un peu de bagout, je peux postuler sur cette place de technicien spécialisé sur laquelle le patron se plaignait qu'il ne trouvait personne pour reprendre le flambeau de ses ouvriers vieillissants.
    Parce qu'un Master Recherche, c'est globalement un Master Pro avec un peu moins d'aide pour écrire son CV, je peux mendier des stages dans l'industrie jusqu'à avoir assez étoffé mon CV pour me prétendre à la hauteur d'un "Pro".
    Je me suis inscrite sur le site des volontaires pour le Volontariat International ; il y a une petite chance pour qu'on me contacte spontanément, mais il faudra plutôt que j'envoie des courriers moi-même.
    Sans trop de rapport avec la chimie, je peux filer des cours de soutien scolaire à des collégiens et lycéens, avec ou sans boîte (sans, ça rapporte plus.)
    Je peux me proposer comme contractuelle dans l'éducation nationale (une licence suffit), il manque plein de profs de maths.
    On peut faire plein de choses quand on y réfléchit bien. Et ça fait joli en entretien d'embauche de pouvoir se présenter comme dynamique, touche-à-tout, aventurier et prêt à rebondir. (:D)

    Ne t'en fais pas, mon grand. Je ne sais pas ce que je fais, mais je vais le faire aussi bien que possible.

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